OTTAWA - Canada needs to go far beyond its Kyoto targets if it is to meaningfully address climate change, says a new report from the David Suzuki Foundation and the Pembina Institute.
Released less than a week before Canada hosts a major international conference on climate change, the report shows Canada needs to reduce greenhouse gas emissions 25 per cent below 1990 levels by 2020, and 80 per cent below 1990 levels by 2050.
"Preventing dangerous climate change requires all industrialized countries to make reductions on this scale," said report author Dr. Matthew Bramley, director of the Pembina Institute's climate change program. "Anything less, and Canada will fail to pull its weight internationally. Other governments have already adopted targets like these, and to be a leader, Canada must too."The report comes at a critical juncture as Canada gets ready to host the biggest and most important climate change conference the world has seen since the Kyoto Protocol was adopted in 1997. More than 10,000 delegates from close to 200 countries are expected to attend the conference, which is being held in Montreal from Nov. 28 to Dec. 9.
One of the key issues under discussion will be what happens after 2012 when the first set of Kyoto targets has expired.
"The report shows why it's critical that Canada define its post-2012 climate policy and commit to deep, long-term cuts in greenhouse gas pollution," said Dale Marshall, the David Suzuki Foundation's Ottawa-based climate change policy analyst. "There is no better moment for Canada to show real leadership at the global level than right now."
The report pulls together the latest research and analysis on the maximum levels that greenhouse gas concentrations can be allowed to reach in the atmosphere in order to prevent dangerous climate change, and the resulting emission reductions that industrialized countries like Canada must make in order to stay within those levels.
The report concludes that only deep, long-term emission cuts will prevent the dangerous impacts of climate change. Simply halting the rise of greenhouse gas emissions will not be enough to stabilize the concentration of gases that have built up in the atmosphere.
"It is essential to reach a broad international agreement that will result in much larger greenhouse gas reductions after 2012," said Dr. Bramley.
Under the terms of the Kyoto Protocol, Canada has agreed to cut its greenhouse gas emissions six per cent by 2012. But the federal government has not made any commitments regarding the far deeper reduction targets that will be needed after the first set of Kyoto targets expires in 2012. In other words, Canada's current climate change policy will end abruptly on January 1, 2013.
As well as setting out post-2012 greenhouse gas targets for Canada, the new Pembina/Suzuki report explains how the country should approach the international negotiations around this issue.
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The full report and its summary, The Case for Deep Reductions, can be found on-line at www.davidsuzuki.org/climate_change or www.pembina.org
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Sarah Marchildon Communications specialist David Suzuki Foundation 604-732-4228, ext. 237 |
Dr. Matthew Bramley Director, Climate Change Pembina Institute 819-483-6288, ext. 26 Cell: 819-210-6115 |
Dale Marshall Climate change policy analyst David Suzuki Foundation 613-594-8839 Cell: 613-302-9913 |
À quelques jours de la conférence des Nations Unies sur le climat, un nouveau rapport démontre qu'il faut réduire radicalement les émissions de GES
OTTAWA - S'il veut s'attaquer sérieusement au problème des changements climatiques, le Canada doit adopter des cibles de réduction des gaz à effet de serre beaucoup plus ambitieuses que celles de Kyoto. Voilà la principale conclusion d'un rapport publié aujourd'hui par la Fondation David Suzuki et l'Institut Pembina.
Dans moins d'une semaine, le Canada sera l'hôte d'une importante conférence internationale des Nations Unies sur les changements climatiques. Le rapport, publié pour l'occasion, démontre que le Canada devra réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 25 % par rapport au niveau de 1990 d'ici à 2020, et de 80 % d'ici à 2050.
«Pour empêcher que surviennent des changements climatiques aux conséquences dangereuses, il faut que tous les pays industrialisés fassent des réductions de cette ampleur », explique Matthew Bramley, auteur du rapport et responsable des questions climatiques à l'Institut Pembina. « Si le Canada adoptait des cibles moindres, ce serait comme abandonner ses responsabilités sur la scène internationale. Plusieurs pays ont déjà adopté des cibles de réduction radicales et le Canada doit faire de même s'il veut s'afficher comme un chef de file pour la protection du climat.»
Du 28 novembre au 9 décembre prochains, le Canada accueillera plus de 10 000 délégués provenant de près de 200 pays. Cette conférence sur les changements climatiques aura lieu à Montréal et elle sera la plus imposante et, surtout, la plus importante depuis l'adoption du Protocole de Kyoto en 1997.
Une des questions les plus importantes qu'auront à aborder les délégués concerne l'établissement de cibles de réduction pour après 2012, soit à l'échéance des cibles de Kyoto.
Dale Marshall, spécialiste des politiques climatiques au bureau d'Ottawa de la Fondation David Suzuki, explique : « Le rapport démontre pourquoi il est essentiel que le Canada établisse une politique climatique claire pour après 2012 et qu'il s'engage à réduire, de façon radicale et permanente, ses émissions de GES. Pour le Canada, c'est le meilleur moment possible pour faire preuve de leadership à l'échelle mondiale. »
Le rapport présente une synthèse des plus récentes recherches de la science climatique. Il démontre qu'il faut maintenir la concentration des GES dans l'atmosphère en deçà d'un certain seuil pour empêcher le déclenchement de changements climatiques dangereux. Il établit ensuite les cibles de réduction d'émissions que doivent adopter les pays industrialisés, comme le Canada, pour éviter d'atteindre ce seuil dangereux.
Les GES s'accumulent dans l'atmosphère, et il ne suffit donc pas d'arrêter la hausse des émissions pour stabiliser leur concentration dans l'atmosphère. Le rapport conclut qu'il n'y a qu'une seule façon d'éviter les conséquences dangereuses du réchauffement climatique : il faut réduire radicalement, et de façon permanente, les émissions de GES à l'échelle mondiale.
« Il faut absolument qu'on en arrive à une vaste entente internationale qui permettra de réaliser des réductions de GES beaucoup plus importantes après 2012 », ajoute Matthew Bramley.
En ratifiant le Protocole de Kyoto, le Canada a accepté de réduire ses émissions de GES de 6 % d'ici 2012. Mais le gouvernement fédéral n'a encore pris aucun engagement à l'égard des réductions beaucoup plus radicales qui devront être réalisées à l'expiration des cibles de Kyoto, en 2012. En d'autres termes, la politique actuelle du Canada sur les changements climatiques s'arrête subitement au 1er janvier 2013.
Le rapport de l'Institut Pembina et de la Fondation David Suzuki définit non seulement des cibles précises pour après 2012 mais aussi l'approche que le Canada devrait adopter dans le cadre des négociations internationales à venir sur les changements climatiques.
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Le résumé ainsi que le rapport complet intitulé Réduire radicalement les gaz à effet de serre sont disponibles en ligne: www.davidsuzuki.org/climate
change ou www.pembina.org
Personnes-ressources :
Sarah Marchildon Communications Fondation David Suzuki 604-732-4228, poste 237 |
Dr. Matthew Bramley Directeur, Changements climatiques Institut Pembina 819-483-6288, poste 26 Cellulaire : 819-210-6115 |
Dale Marshall Analyste, Politiques climatiques Fondation David Suzuki 613-594-8839 Cellulaire : 613-302-9913 |