Ottawa- Government Spending on Canada's Oil and Gas Industry — Undermining Canada's Kyoto Commitment, a study released today by the Climate Action Network — Canada, reveals that the federal government gave Canada's oil and gas industry more than $1.4 billion in 2002 in tax concessions and other subsidies — an increase of 33% over the 1996 level. The 60-page report was prepared by the Alberta-based Pembina Institute, a close observer of the industry for many years.
"At a time when the Minister of Natural Resources is proposing to weaken Kyoto targets for industry on economic grounds, we wanted to understand the extent to which the federal government is actually bolstering the profits of this already highly profitable sector," said John Bennett, Executive Director of the Climate Action Network.
Twenty percent of Canada's greenhouse gas emissions came from the oil and gas sector in 2002 — an increase of 47% over the 1990 level. "Kyoto targets for the oil and gas industry should be significantly toughened, especially in light of this corporate welfare that the sector is receiving," added Bennett.
According to recent media reports, Natural Resources Canada is proposing that industry be required to reduce annual emissions by only 37 megatonnes under the government's revised Kyoto plan, compared to 55 megatonnes in the current plan. These reductions will still allow the oil and gas sector's emissions to increase well beyond present levels. The Deputy Minister of Natural Resources recently acknowledged that even the current target would cost the oil sector no more than 25 cents per barrel. Oil is currently selling for around US$45 (CAN$55) per barrel.
The report found that federal support of the oil and gas industry totaled $8.3 billion during 1996-2002. This compares to the $3.7 billion that the government has allocated to the Kyoto Protocol since 1997. The Protocol requires Canada to reduce its greenhouse gas emissions to 6% below the 1990 level by 2008-12.
"We attempted to examine every aspect of government subsidies to the oil and gas industry. It was a complex endeavor, but the numbers are based on the best publicly available data and verifiable," said Amy Taylor of the Pembina Institute, the report's lead author. "To bring fiscal and environmental policy into alignment, the government should establish a timetable to eliminate these subsidies."
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The full report is available here.
For more information contact:
John Bennett, Executive Director, Climate Action Network, 613-291-6888
Amy Taylor, lead author, Pembina Institute, 819-483-6288 ext. 33 (January 31 only) or 403-678-3355
Matthew Bramley, co-author, Pembina Institute, 819-483-6288 ext. 26
Les subventions fédérales à l'industrie du gaz et du pétrole mettent en péril l'application du Protocole de Kyoto au Canada
Ottawa, le 31 janvier 2005 — Selon une étude publiée aujourd'hui par le Réseau d'action face aux changements climatiques, le gouvernement fédéral a accordé plus de 1,4 milliards de dollars à l'industrie du gaz et du pétrole du Canada en 2002, notamment sous la forme d'allégements fiscaux. Ce montant représente une augmentation de plus de 33 % par rapport aux données de 1996. L'étude de 60 pages, intitulée Government Spending on Canada's Oil and Gas Industry — Undermining Canada's Kyoto Commitment, a été préparée par l'Institut Pembina d'Alberta, un organisme écologiste qui observe de près ces industries depuis plusieurs années.
John Bennett, directeur général du Réseau d'action face aux changements climatiques, explique : " Comme le ministre des Ressources naturelles propose de réduire, pour des raisons économiques, les objectifs de Kyoto pour l'industrie du gaz et du pétrole, nous avons voulu vérifier dans quelle mesure le gouvernement fédéral contribuait déjà à l'enrichissement de cette industrie extrêmement rentable."
En 2002, 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada provenaient de l'industrie du gaz et du pétrole, une augmentation de 47 % par rapport à 1990. " Il faudrait augmenter sensiblement les cibles de réduction pour cette industrie, surtout à la lumière des avantages financiers dont elle bénéficie " ajoutait Bennett.
Selon de récentes informations diffusées dans les médias, Ressources naturelles Canada envisagerait de réduire sensiblement les cibles de réduction de GES pour les industries. Ainsi, au lieu d'éliminer 55 mégatonnes de GES annuellement comme le prévoit le plan actuel, le plan révisé définirait une cible de seulement 37 mégatonnes. En pratique, cela signifie que les émissions de GES de l'industrie gazière et pétrolifère augmenteraient bien au-delà des niveaux actuels. Le ministre des Ressources naturelles a récemment admis que la cible de réduction actuelle ne coûterait pourtant à l'industrie que 25 cents, au maximum, par baril de pétrole. Le prix actuel du baril de pétrole est d'environ 45 $ USD (55 $ CAN).
L'étude estime que l'aide financière du gouvernement fédéral à l'industrie du gaz et du pétrole entre 1996 et 2002 s'élevait à 8,3 milliards $. En comparaison, le gouvernement a dépensé 3,7 milliards $ pour le Protocole de Kyoto depuis 1997. Le Protocole fixe la réduction des GES du Canada pour 2008-2012 à 6 % sous le niveau de 1990.
" Nous avons voulu évaluer toutes les formes d'aide fédérale à l'industrie du gaz et du pétrole. La tâche a été complexe et nos résultats sont basés sur les meilleures données publiques vérifiables disponibles " expliquait l'auteure principale de l'étude, Amy Taylor de l'Institut Pembina. " Pour harmoniser ses politiques fiscales à ses politiques environnementales, le gouvernement devrait établir un échéancier pour éliminer ces subventions. "
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Pour consulter le rapport complet, aller sur le site www.pembina.org.
Personnes-ressources:
- John Bennett, directeur général, Réseau d'action face aux changements climatiques, 613-291-6888
- Amy Taylor, auteure principale, Institut Pembina, 819-483-6288, poste 33
(31 janvier seulement) ou 403-678-3355
- Matthew Bramley, co-auteur, Institut Pembina, 819-483-6288, poste 26